Préparatifs du projet : Retour sur des lectures incontournables

Revenons un peu sur les éléments qui nous ont inspiré et qui nous ont permis de préparer un tel périple. Tout d’abord, il y a l’histoire qui, dans notre cas, s’incarne surtout dans l’incroyable épopée de Magellan. C’est grâce à son courage et sa persévérance, qui certes, l’ont mené à sa mort, que nous avons eu confirmation que la Terre était bien ronde (Il est amusant de penser que la motivation principale de cette fabuleuse aventure, fut de trouver une nouvelle route, plus rentable, pour continuer d’approvisionner l’Europe en épices).

On notera tout de même qu’au début du 19e siècle, Joshua rapporta que des astronomes et autres scientifiques d’Afrique du Sud étaient toujours persuadés que la Terre était plate.

Citons justement Joshua Slocum. C’est sans nul doute l’une des figures emblématiques joshua-slocum-208x300qui ouvrira de nouvelles perspectives à la plaisance moderne. Ce fut, en effet, le tout premier homme à faire le tour du monde en solitaire, sur un Ketch de 12m à peine. Et si Joshua était un marin des plus chevronnés, dont la réputation n’était plus à faire, ce tour du monde restera un exploit dans le cœur de tous les aventuriers de la mer. Son livre, « Seul autour du monde», est une mine de savoirs. C’est comme si l’enseignement d’un grand sage de la discipline était condensé en une centaine de pages. C’est tout simplement l’un des récits d’aventure les plus extraordinaires qu’il m’ait été donné de lire. Une sorte de Saint-Exupéry des Océans.

Plus récvagabons moitessierent, et aussi parce qu’il est français, nous citerons Bernard Moitessier dont les écrits, tels que « Vagabonds des mers du Sud » ou « Cap Horn à la voile », nous ont grandement inspirés, et instruit.

Une fois encore si je devais donner un point de vue personnel, je n’omettrai pas de citer Henri de Monfreid qui, malgré une réputation controversée, n’en demeure pas moins un marin d’exception et un écrivain des plus talentueux. Est-il nécessaire de citer « Les secrets de la mer rouge » ?

Bon tout ça c’est bien gentil, mais naviguer aujourd’hui, cela n’a plus vraiment grand-voiles_et_voiliers_-_voyages_de_grande_croisi_re_jimmy_cornell_-238x300chose à voir avec la navigation du 16e ou même du 19e siècle. Pour cela, nous avons eu recours à la science de Jimmy Cornell, nous livrant avec soin, non seulement son expérience longue de 30 années sur toutes les mers du globe, mais aussi celle de nombreux autre marins réputés, comme le propose son dernier ouvrage : « Voyages de grande croisières ». Mines d’or de bons conseils sur la prépartion, les routes à emprunter, les escales idéales en cas de pépins, etc.. Ouvrage que nous viendrons compléter avec son « Atlas des Océans », rassemblant tous les pilotes charts des tous les océans du monde et ce pour chaque mois de l’année.

De quoi anticiper la météo et les conditions de navigations dominantes, dans la zone que l’on souhaite emprunter à une période donnée. Ainsi, nous faisons en sorte de minimiser les risques de nous retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Je dis bien minimiser car si la navigation n’est pas une science exacte, la météo l’est encore moins.